le contexte.

bring on the night.

il y a eu la légende, puis l'histoire. celle qu'on racontait à nos enfants avant de les coucher. une satyre sur une femme choisie parmi toutes en ce bas-monde pour sauvegarder l'espèce humaine et sauver le monde. un message porteur d'espoir, une morale aseptisée sur l'image de la femme à travers les siècles et le pouvoir de cette dernière. car avant d'être une légende, cette histoire est avant tout représentative de ce que l'homme n'a jamais osé admettre. c'est de la femme que naquit la vie, autrefois, de celle-là même que continuera, à jamais, de naître la vie. alors, il y a eu cette légende, puis cette histoire maintes fois détournées pour expliquer aux enfants qu'il s'agit de faire preuve de courage et d'abnégation, d'ambition et de volonté pour venir à bout des démons qui nous hantent. et c'est ici, à sunnydale, que l'on raconte le mieux cette histoire. parce qu'ici aurait pris son essence, il fut un temps, le mal sous sa forme la plus pure. et c'est ce qu'on se plait à se raconter, pour se faire peur ou pour mieux appréhender les choses. toujours est-il qu'on espère la rédemption quand nos péchés nous acculent. mais méfions-nous.. dans l'ombre se prépare quelque chose de terrible. quoi donc ? impossible de le prédire. la peur se nourrit de l'inconnu. une seule chose est sûre, pourtant, d'une légende, il existe toujours une part de vérité.

et la nôtre commence ainsi ; "à chaque génération, il y a une Elue.."